
(French version below / Version française ci-dessous)
Smelling, comparing perfumers’ trials, eliminating. Smelling again and changing your mind.
Sometimes the topnotes seem less good for a prototype but the evolution of the fragrance is better.
When evaluating products under development, it’s not easy to make a choice to find the most harmonious or coherent perfume! Beyond questions of aesthetics and originality, there are various criteria linked to performance
In the first photos, there are only six vials to evaluate, but some fragrances required several hundred tests to find the perfect formula, with sometimes infinitesimal variations.
Creations such as Lancôme’s La vie est belle and Rabanne’s Invictus – both created by IFF – required more than 5,000 tests each, according to the brands. On the other hand, some niche perfumes were validated as they were or after a very small number of modifications.
Imagine an artist being asked to redo a painting because there’s too much blue, then too much red: that’s a bit like what happens with perfumers’ creations!
It’s not always easy for perfumers and fragrance development managers… and it can take up a lot of time and energy.
Not to mention environmental issues: a lot of testing means a lot of waste, whether it be blotters, pipettes, bottles, or vials.
In my work with brands, I also evaluate existing fragrances. To better categorise or position them against the competition. And of course, to sell them better.
Recently, for a niche brand, the evaluation of the perfumes led to a slight repositioning. We changed the names of some existing fragrances that were awkward, and rethought the storytelling to make the brand stronger.
Evaluation is a fascinating job… and not just for the nose!
> A project, a question? I look forward to continuing the conversation with you.

Sentir, comparer des essais de parfumeurs, éliminer. Re-sentir et changer d’avis !
Parfois, pour un parfum en développement, les notes de tête semblent moins bonnes mais l’évolution de la fragrance peut être meilleure.
Lors de l’évaluation de produits en développement, il n’est pas facile de faire un choix pour trouver le parfum le plus réussi ou cohérent ! Au-delà des questions d’esthétique et d’originalité, il y a différents critères liés à la performance.
Sur la première photo, il n’y a que six flacons à évaluer, mais certains parfums ont pour leur part nécessité plusieurs centaines d’essais pour trouver la bonne formule, avec des variations parfois infinitésimales.
Des fragrances comme La vie est belle de Lancôme et Invictus de Rabanne -toutes deux créées par IFF- ont nécessité plus de 5000 essais chacune selon les marques. A l’inverse certains parfums de niche ont été validés tels quels ou après un nombre très faible de modifications.
Imaginons un artiste à qui on demanderait de refaire son tableau parce qu’il y a trop de bleu, puis trop de rouge : c’est un peu ce qui se passe avec les créations des parfumeurs !
Un exercice pas toujours simple pour les parfumeurs et évaluateurs… et qui peut prendre beaucoup de temps et d’énergie.
Sans compter les questions environnementales : beaucoup d’essais égale beaucoup de déchets, qu’il s’agisse de mouillettes, pipettes, flacons.
Dans mon travail auprès des marques, j’évalue aussi des parfums existants. Pour mieux les catégoriser ou les positionner face à la concurrence. Et bien sûr mieux les vendre.
Récemment pour une marque de niche, l’évaluation des parfums a donné lieu ensuite à léger repositionnement. Nous avons changé les noms de certains parfums existants qui étaient maladroits et repensé le storytelling pour rendre la marque plus forte.
Évaluer : un travail passionnant… et pas seulement pour le nez !
> Un projet, une question ? Au plaisir de continuer la conversation avec vous.