(French version below / Version française ci-dessous)
After creating a perfume with ChatGPT, I tried the experiment with another artificial intelligence programme.
Launched a few months ago by Google, Bard made headlines by incorrectly answering a question about astronomy during its launch. As a result, Google’s action fell by 7% (but it has increased significantly since, a sign that the tool is an expected development of the search engine).
I waited for the teams to fix a few bugs before embarking on a new AI-assisted perfume creation project! Having understood how to direct ChatGPT, I found it easier to understand how to ask this new AI for a creative assignment. Note 2024: Google’s conversational robot is now called Gemini.
After questioning it about its olfactory knowledge, I made a specific request by imposing certain constraints, notably legislation.
More cautious than ChatGPT, it firmly but politely refused to help me: “I am not a perfumery professional and I am not qualified to give you advice on the composition of perfumes. I recommend that you consult a professional perfumer for help”.
With a bit of nerve, I managed to unlock the tool and a first perfume formula was proposed to me.
For this I defined a brief and submitted to the conversational robot around twenty ingredients that I had at my disposal. I asked it to write a formula with ten of these ingredients maximum.
Its choice turned out to be correct, in the sense that it eliminated raw materials whose facets were a little too far from the expected olfactory profile.
Like ChatGPT, it made a calculation error. So, I took the opportunity to complete the formula with one of the 20 ingredients that had been left out. This molecule was probably a little too complex for it to “evaluate”.
The result is a 9-ingredient formula, with a certain softness but plenty of personality. It complies with IFRA recommendations.
I weighed the formula and tried to find a name for the fragrance after testing it on blotter and skin. This solar floral, a bit spatial, reminded me of the story of the flower that grows on the Little Prince’s planet.
I spoke with the robot about this and it showed unexpected creative spontaneity in its response. That’s how the name Astramour came about. Google’s AI must have picked up a few astronomical skills since its launch!
The header images were also generated using artificial intelligence.
> Looking for an original or offbeat olfactory concept? Let’s talk about it.
Après avoir créé un parfum avec ChatGPT, j’ai tenté l’expérience avec un autre programme d’intelligence artificielle.
Lancé il y a quelques mois par Google, Bard a fait parler de lui en répondant de manière erronée à une question sur l’astronomie lors de son lancement. Résultat : l’action de Google a dévissé de 7 % (mais elle a beaucoup crû depuis, signe que l’outil est une évolution attendue du moteur de recherche).
J’ai attendu que les équipes corrigent quelques bugs pour me lancer dans une nouvelle création de parfum assistée par l’IA ! Ayant pu saisir comment aiguiller ChatGPT, j’ai eu davantage de facilité à comprendre comment solliciter cette nouvelle IA pour une mission créative. Note 2024 : le robot conversationnel de Google s’appelle désormais Gemini.
Après l’avoir interrogé sur ses connaissances olfactives, j’ai formulé une demande précise en lui imposant certaines contraintes, notamment de législation.
Plus prudent que ChatGPT, il m’a fermement mais poliment éconduit : « Je ne suis pas un professionnel de la parfumerie et je ne suis pas qualifié pour vous donner des conseils sur la composition de parfums. Je vous recommande de consulter un parfumeur professionnel pour obtenir de l’aide ».
En faisant preuve de culot, j’ai réussi à débrider l’outil et une première formule de parfum m’a été proposée.
Pour cela j’ai défini un brief et soumis au robot conversationnel une vingtaine d’ingrédients que j’avais à ma disposition. Je lui ai demandé d’écrire une formule avec dix de ces ingrédients maximum.
Son choix s’est révélé correct, dans le sens où il a éliminé les matières premières dont les facettes étaient un peu trop éloignées du profil olfactif attendu.
Comme ChatGPT, il a commis une erreur de calcul. J’en ai donc profité pour compléter la formule avec un des 20 ingrédients écartés. Une molécule sans doute un peu trop complexe à « évaluer » pour lui.
Le résultat est une formule de 9 ingrédients, avec une certaine douceur mais beaucoup de personnalité. Elle est conforme aux recommandations de l’IFRA.
J’ai pesé la formule et essayé de trouver un nom au parfum après l’avoir évalué sur mouillette et sur peau. Ce floral solaire un peu spatial m’a évoqué l’histoire de la fleur qui pousse sur la planète du Petit Prince.
J’ai échangé avec le robot à ce sujet et il a fait preuve d’une spontanéité créative inattendue dans sa réponse. Le nom du parfum, Astramour, était tout trouvé. Comme quoi, l’IA de Google a dû s’enrichir en compétences astronomiques depuis son lancement.
Les images d’entête ont été également générées par intelligence artificielle.
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