
(French version below / Version française ci-dessous)
Does creating a status symbol perfume make sense? While status symbol luxury goods still have a place in consumers’ hearts, the question arises for perfumes, which are essentially invisible products.
Treating oneself to a beautiful watch, choosing a particular brand of car…: even if many deny it, asserting one’s social status, real or imagined, with a beautiful object still works. Advertisers would be the first to agree.
But wearing a perfume to be recognised, esteemed or to clearly differentiate oneself from one’s fellow citizens can raise questions in this age of dupes.
It’s like carrying a bag with clearly recognisable logos: how can we be sure it’s not a fake?
Luxury that is too visible can even be perceived by some as inappropriate or even vulgar. And that’s also what some people think of excessive use of perfume. It smells strong, OK. It smells expensive, perhaps. But is it a sign of luxury? A sign of belonging, no doubt. Of distinction and success, is that certain?
As the notion of possession is being challenged by luxury groups in favour of experience, customers are also expecting more innovation and commitment from brands.
Beyond the bottle and the price, what is the olfactory perception of luxury today? This is a fascinating topic for perfume brands to ponder.
> Let’s meet to discuss it.

Créer un parfum statutaire a-t-il du sens ? Si le luxe statutaire trouve toujours une raison d’être auprès des consommateurs, la question peut se poser pour les parfums, un produit par essence non visible.
S’offrir une belle montre, choisir une voiture de telle ou telle marque… : même si beaucoup s’en défendent, affirmer son statut social, réel ou prétendu avec un bel objet fonctionne toujours. Ce ne sont pas les publicitaires qui diront le contraire.
Mais porter un parfum pour être reconnu, considéré ou pour se différencier clairement de ses concitoyens peut poser question à l’heure des dupes !
C’est comme porter un sac dont on reconnaît clairement les logos : comment être sûr que ce n’est pas une copie ?
Le luxe trop visible peut même être perçu par certains comme déplacé voire vulgaire. Et c’est aussi ce que pensent certains d’un parfumage excessif. Ça sent fort, OK. Ça sent cher, peut-être. Mais est-ce un signe de luxe ? Un signe d’appartenance, sans doute. De distinction et de réussite, est-ce certain ?
Alors que la notion de possession est remise en question par les groupes de luxe au profit de l’expérience, les clients attendent aussi davantage d’innovation et d’engagement des marques.
Au-delà du flacon et du prix, quelle est la perception olfactive du luxe aujourd’hui ? Un sujet passionnant à méditer pour les marques de parfums.
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